Alors que les discours afroptimistes déferlent sur le jubilé des Indépendances, «Un homme qui crie » nous dévoile une réalité presque clandestine. Juste chuchotée. Surprenant, le Figaro n’a rien entendu (« un film sans intention« ).
Premier film africain sélectionné à Cannes depuis 1997 ans, il est sérieux. « Rugueux« , dit Première. « Récit contemporain et circonstancié », selon Le Monde. Un père, évincé par son propre fils Abdel de son emploi de maître-nageur, le « donne » à l’armée comme tribut. Rongé par le remord, Adam brave la guerre civile pour le délivrer.
Prix spécial du jury du 63e Festival de Cannes, « Un homme qui crie » nous plonge dans la violence intime.

