Une villa à deux pas de la rue des bars métissés de Bamako. Un club de jazz tapi en pleine zone de turbulence.
Jackson, le fondateur du lieu éponyme, trie ses clients sur le volet. Hommes d’affaires, fonctionnaires, les habitués viennent oublier une journée de plus dans la fournaise malienne. Bercés dans une pénombre tamisée par Billie Holiday ou Miles Davis, les poissons exotiques somnolent. Bamako est très loin.
Jackson, sapeur à la malienne (griffé mais discret) biberonné au Fouquet’s des Champs-Elysées, accueille ses hôtes d’un large sourire, inaltérable aux tracas quotidiens. Ses deux Jackson’s girls prestes et discrètes, au garde à vous. Au premier, deux vastes chambres avec vue sur la ruelle latéritique, ses vendeurs ambulants, ses wagons de moutons, ses monts et ses vaux… Welcome to the Jackson Jazz Club !



